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L' « Histoire » , la petite histoire , des histoires …

voilà ce que vous trouverez dans les diverses rubriques de cette page.



 

L' « Histoire »

c'est l'histoire chronologique de la France et de la Lorraine actuelle, région où se situe le village de Hesse. Il n'est pas inintéressant de savoir que notre commune fit partie, il y a fort longtemps, de la Gaule Belgique, puis de la Lotharingie, avant d'avoir pour souverain l'empereur du Saint Empire germanique. Son appartenance officielle à la couronne de France advint dès 1648, alors que la plupart des villages environnants ne devinrent français qu'en 1766, date du rattachement du duché de Lorraine au royaume de France. Pourquoi ? parce que les Hessois n'étaient pas des « Lorrains » mais des « Evêchois » ! Notre village faisait partie du temporel des évêques de Metz, et ce depuis l'époque de Charlemagne. De nombreux bureaux de douanes entouraient Hesse, situés à Hartzviller, Nitting et Hermelange, réclamant divers droits de péage à ceux qui passaient de France en Lorraine, et vice versa. Etonnez-vous après cela que les « gens de Hesse », entourés d' « estrangers », aient développé un parler local original et haut en couleur !


La petite histoire


ce sont les petites choses de la grande Histoire, la précédente, celle qui prend un grand « H ». C'est l'Histoire vue par le petit bout de la lorgnette, constituée par les évènements du passé survenus dans notre village, tels que nos ancêtres hessois les ont vécus au fil des siècles. Ces faits n'ont laissé aucune trace dans l'Histoire, et pourtant ils sont avérés. Leur intérêt est essentiellement sociologique : comment vivaient les personnes qui nous ont précédé sur le terroir qui est aujourd'hui le nôtre ? Les Hessois d'antan appartiennent à l'Histoire et nous sommes les héritiers d'une partie de leurs connaissances, de leurs croyances, et surtout de leurs us et coutumes.
          
La petite histoire, c'est aussi la présence sur le terroir hessois d'une abbaye bénédictine, fondée vers l'an mil par les puissants comtes de Dabo, abbaye qui devint prieuré au XVIe siècle. A cette époque, la maison religieuse fut rattachée à l'abbaye cistercienne de Haute-Seille, située à une trentaine de kilomètres de distance, près de Cirey-sur-Vezouze (Meurthe-et-Moselle). Des conflits opposèrent la communauté hessoise à l'Abbé de Haute-Seille, seigneur de la Terre et Seigneurie de Hesse, ainsi qu'en témoignent de nombreux manuscrits déchiffrés aux Archives de la Meurthe à Nancy. De la Meurthe, oui … car Hesse fit partie de ce département en 1790, lorsque l'Assemblée Constituante partagea le royaume de France en 83 départements.

 

          Dans son ouvrage paru en 1853 et intitulé  « Les communes de la Meurthe - Journal historique des bourgs, villes, villages, hameaux et censes », l'historien Henri Lepage commence ainsi l'article consacré à HESSE : « Le village de Hesse n'offre, par lui-même, rien de curieux, mais il possédait anciennement une abbaye. » Les vestiges encore visibles aujourd'hui de cette abbaye sont la porte de Hesse et l'église abbatiale, église romane classée monument historique depuis 1861.

           Certes, en cette année 2011, le village de Hesse n'offre toujours rien de particulièrement curieux ! Rien en tout cas qui puisse se faire déplacer la foule, rameuter les caméras des télévisions ou les appareils photographiques des paparazzis de tous poils. Cependant, pour qui aime les vieilles pierres, pour qui s'intéresse à l'architecture romane, pour qui ne dédaigne pas les vestiges du passé, l'église abbatiale Saint Laurent de Hesse mérite le détour.


 




Des histoires


c'est le récit d'aventures réelles ou imaginaires vécues par quelques Hessois du temps jadis, en marge et au cœur de l'Histoire de France. Le cadre de vie des personnages et les mœurs de la société villageoise évoqués dans ces portraits sont conformes à ce que l'on sait de l'époque dans laquelle ils sont situés. Ce savoir n'est pas inné, bien sûr, et provient de la lecture de divers ouvrages d'histoire générale. La multitude des manuscrits relatifs à l'histoire locale de Hesse permet à l'auteur de ces « histoires » de créer des personnages les plus proches possibles de ce que furent probablement les Hessois et Hessoises au fil des siècles. C'est de l'« histoire » anecdotique, certes, souvent ignorée ou négligée par les historiens qui se targuent d'être des professionnels … mais est-elle pour autant condamnée à l'oubli ?

          L'écrivain, historien et archéologue français, Prosper Mé
rimée, déclarait au XIXe siècle : « Je n'aime de l'histoire que les anecdotes. » Faisons nôtre cette idée et complétons-là avec les paroles d'André Malraux, homme de lettres et premier ministre français de la Culture sous la présidence du général de Gaulle, de 1959 à 1969, qui affirmait : « D'âge en âge, des civilisations successives qui s'adressent à des éléments successifs de l'homme se superposent. Elles ne se rejoignent profondément que dans leurs héritiers. »Les Hessois du XXIe siècle sont les héritiers des populations qui vécurent sur le terroir actuel, dont certains noms de lieux-dits parlent avec éloquence des époques révolues.

 

 

A propos du mot « histoire » ...

 

 

           Le mot « histoire » vient du grec ancien « historia », signifiant « enquête », mais aussi, conséquemment, « connaissance acquise par l'enquête ».

           Hérodote, historien grec qui vécut au Ve siècle avant J-C, est considéré comme étant « le père de l'histoire », mais aussi du reportage et de l'ethnographie. Premier historien, premier géographe et premier explorateur, il est l'auteur de l'œuvre qui s'intitule, selon les traducteurs, « Histoire » ou « Enquête ». Le premier paragraphe annonce : « Hérodote d'Halicarnasse présente ici les résultats de son Enquête afin que le temps n'abolisse pas le souvenir des actions des hommes et que les grands exploits accomplis soit par les Grecs, soit par les Barbares, ne tombent pas dans l'oubli ; il donne aussi la raison du conflit qui mit ces deux peuples aux prises. »

 

 

           Ainsi définie il y a 25 siècles par son « inventeur », l'histoire est donc un récit d'actions et d'événements, une succession d'états par lesquels est passé un peuple ou un individu. Des hommes, les historiens, se chargent de décrire, d'expliquer ou de faire revivre ces temps révolus. Leur récit se construit à partir de sources extrêmement diverses, écrites et non écrites. Traces et objets, archives officielles, chroniques et journaux, manuscrits, témoignages écrits et oraux sont les divers matériaux de la discipline historique.


 

Historien, est-ce un métier ?


           Le terme « historien » ne désigne pas vraiment une catégorie professionnelle. Est « historienne » toute personne qui étudie ou communique sur l'histoire, que ce soit la grande ou la petite !

        Le travail de l'historien a souvent été rapproché de celui du journaliste d'investigation. Tous deux se doivent de rechercher des sources d'information sûres et objectives, afin de dégager des faits. L'intérêt de l'historien se porte principalement sur des documents d'archives, mais un témoignage oral, pour l'étude des périodes récentes, ou une découverte archéologique inopinée peuvent également apporter des renseignements précieux.
Parfois, c'est la comparaison avec le juge d'instruction que l'on évoque pour désigner le travail historique. Si historien et juge d'instruction ont en commun la recherche de la vérité, la comparaison devrait s'arrêter là. L'historien ne juge pas, pour la simple raison qu'un jugement serait absurde pour qui a conscience que les systèmes de valeurs d'aujourd'hui ne correspondent pas à ceux d'autrefois.

 

 

          L'historien est enfin un écrivain, car l'Histoire, grande pu petite, peut se conter comme une intrigue et, selon que la plume du littérateur est plus ou moins fine, belle ou bonne, le récit peut présenter une dimension littéraire ou langagière.


 

 

 

Les différentes périodes de l' Histoire

Généralités

 

          Un découpage de l'Histoire en « époques » ou « périodes » a pour objectifs de répondre à une exigence chronologique et de poser des points de repère. S'il est acquis que l'Histoire de la Terre commence avec la formation géologique du globe terrestre, et que l'Histoire de l'Humanité débute avec l'apparition de l'homo sapiens, l'emploi du mot « Histoire » a été limité aux périodes qui nous sont connues par l'intermédiaire de sources écrites. Le support de ces sources et les moyens par lesquels celles-ci nous sont parvenues n'ont aucune importance. Voici les époques traditionnellement admises en France :


1- La Préhistoire : c'est la plus longue et la plus ancienne période de l'histoire des hommes, avant l'apparition de l'écriture. Elle débute avec nos ancêtres, les premiers hominidés découverts en Afrique centrale (Toumaï) et Afrique de l'Est (Lucy). Elle est traditionnellement divisée en deux sous-périodes :


    • le paléolithique ou âge de la pierre taillée : cette période dure des centaines de milliers d'années, au cours desquelles l'homme invente le feu, donne des sépultures à ses semblables, perfectionne ses techniques ainsi que ses instruments de chasse et de pêche. L'homme est un prédateur nomade qui tire ses ressources du milieu.

    • le néolithique ou âge de la pierre polie : l'époque commence avec la maîtrise de l'agriculture et de l'élevage, qui entraîne la sédentarisation des communautés, à partir de 8.000 ans avant J.C. en Palestine. L'homme devient producteur de ses propres ressources.


2- L'Antiquité, première des périodes de l'Histoire : la majorité des historiens estime que cette période débute avec l'apparition de l'écriture, environ 3.300 ans avant J.-C, en Egypte et en Mésopotamie. ( région du Moyen-Orient située entre le Tigre et l'Euphrate ; elle correspond pour sa plus grande part à l'Irak actuel). Elle s'achève durant les grandes migrations eurasiennes des IVe et Ve siècles de l'ère chrétienne, officiellement avec la chute de l'Empire romain d'Occident en 476.


          L'Antiquité est la période durant laquelle se sont développées les plus anciennes civilisations. L'humanité rompt alors avec le monde animal et sauvage afin de développer un ensemble de phénomènes socio-culturels. Cependant, comme pour les périodes de la Préhistoire, les limites chronologiques des différents âges des métaux varient considérablement selon les aires culturelles et géographiques considérées.

 

Les âges principaux de la période nommée « Antiquité »

 

 
- L'âge du cuivre : il s'étend approximativement de 3.300 à 1.800 avant J-C. Des minerais tels que l'or, l'argent et le cuivre sont exploités dans le cadre d'un artisanat secondaire, alors que la plupart des outils ou armes sont toujours en pierre et en os. Certains historiens placent cette époque dans la Préhistoire.

- L'âge du bronze :
vers 1.800 avant notre ère, le mélange de l'étain et du cuivre donne naissance en Europe à la métallurgie du bronze, caractéristique du premier véritable âge des métaux et à l'origine de nombreux bouleversements.

- L'âge du fer débute vers 800 avant J-C dans le nord de l'Europe. Dans une zone comprise entre le Bassin parisien et la Bohême s'étend alors la civilisation de Hallstatt, dite du Premier âge du fer, progressivement remplacée par une nouvelle civilisation, celle de La Tène, qui correspond à la période du Second âge du fer entre 500 et 50 avant J-C. La civilisation laténienne est souvent identifiée à celle des Celtes, tels qu'ils nous sont décrits par les auteurs grecs et romains, en particulier Jules César.

           L'âge du bronze et l'âge du fer forment une période nommée Protohistoire. Elle s'intercale entre : d'une part la Préhistoire qui la précède et concerne les groupes de chasseurs-cueilleurs-pêcheurs exploitant des ressources naturelles disponibles sans les maîtriser ; d'autre part l'Histoire, qui lui succède et concerne les populations de producteurs ayant adopté l'écriture et connaissant le plus souvent un pouvoir centralisé. La Protohistoire est caractérisée par la maîtrise progressive de la métallurgie, mais surtout par une structuration croissante de la société.



- La période romaine :
en 58 avant J-C, le proconsul romain entreprend la conquête des Gaules, territoires où sont installées de nombreuses peuplades celtes, parmi d'autres tribus arrivées avant elles.

          Après la guerre des Gaules, qui prend fin en –51, la Gaule est progressivement intégrée à l'Empire Romain d'Occident. Celui-ci survit plusieurs siècles, jusqu'en 476, grâce à sa puissante organisation politique et militaire. Peu à peu, au cours des IIIe, IVe et Ve siècles de l'ère chrétienne, par vagues successives, des tribus germaniques occupent le sol de l'ancienne Gaule, s'imposent et parviennent à supplanter la civilisation romaine. C'est la période des grandes migrations de peuples, aussi nommées grandes invasions.


 

3- Le Moyen-Age (476 – découverte de l'Amérique en 1492) : après la chute de l'empire romain d'Occident, trois dynasties se succéderont, marquant l'histoire politique du royaume de France, longtemps dépendant des luttes féodales. Les Mérovingiens, les Carolingiens puis les Capétiens font peu à peu émerger un état royal, à partir d'une capitale, Paris, d'une langue, le français, et d'un système socio-économique essentiellement fondé sur l'exploitation paysanne et l'impôt.


 

          Le Moyen Age s'étend sur une durée de près de mille ans, que les historiens ont divisée en plusieurs parties. Du Ve siècle jusqu'à la fin du Xe siècle s'étend ce qui est nommé le Haut Moyen Age, période intermédiaire entre deux civilisations. Du Xe siècle à la fin du XVe siècle se développe en Europe une civilisation qui est essentiellement caractérisée par le féodalisme et l'hégémonie de l'Eglise catholique. Cette période est appelée Moyen Age occidental ou, tout simplement, Moyen Age.

 

 

4- Les Temps modernes (1492 – 1789) : appelée dans certains manuels « le temps des rois », cette époque couvre les XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Elle est caractérisée par les Grandes Découvertes, dont celle de l'Amérique par Christophe Colomb en 1492, la Renaissance et la naissance du protestantisme, avec son corollaire, les guerres de religion. La monarchie française devient absolue sous Louis XIV, avant d'être contestée par les philosophes du Siècle des Lumières, parmi lesquels Voltaire, Montesquieu et Rousseau, puis renversée après la Révolution française de 1789.



5- L'époque contemporaine (1789 – 2011) : ce sont les deux siècles qui nous séparent de la Révolution.


 

 

La « petite histoire » de Hesse racontée par de petites histoires

 

           « Bienvenue au club des historiens » me dit avec un grand sourire Marcel Lutz, lorsque je le rencontrai pour la première fois en 1970. Il était alors le conservateur du Musée de Sarrebourg, sis Avenue de France, et j'ignorais encore qu'il était archéologue, éminent spécialiste de la Moselle gallo-romaine. J'étais élève institutrice à l'Ecole Normale de Metz, et je venais lui demander de bien vouloir me donner quelques « tuyaux » pour réaliser un travail sur Hesse, mon village, exercice demandé par mon professeur d'histoire, Monsieur Fernand Pillot. Ce dernier m'avait dit : « Puisque vous n'êtes pas loin de Sarrebourg, allez donc voir Marcel Lutz ! Il vous conseillera ! » M. Lutz m'a conseillé d'aller aux Archives de la Meurthe à Nancy, de fouiller les nombreux index et répertoires à la recherche du mot « Hesse », puis de transcrire les divers manuscrits qui me seraient confiés. J'ai suivi ces sages conseils, épisodiquement, mais avec une certaine persévérance, pendant plusieurs dizaines d'années … et je suis à présent en possession d'une multitude de textes qui me parlent d'un temps parfois très lointain.

 

 

          Grâce au site Internet de la mairie de Hesse, j'ai aujourd'hui le loisir de communiquer les divers manuscrits que j'ai patiemment transcrits à tous les curieux d'histoire locale.

 

 

           Laissez-moi vous emmener dans un voyage qui remonte les siècles, à la rencontre de Hessois médiomatriques ou gallo-romains qui vivaient à l'époque où notre pays s'appelait la Gaule. Visitons vers le milieu du IXe siècle ce coin de Lotharingie nommé Hesse, puis sautons dans le Xe siècle pour assister à la construction de notre belle église paroissiale. Après avoir fait une halte médiévale au XIIIe siècle, lorsque les Bénédictines de l'abbaye croulent sous les dettes et appellent le pape Alexandre IV au secours, partons pour les Temps dits Modernes, les XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Poussons la porte de quelques maisons hessoises et écoutons leurs habitants nous entretenir de leur vie de tous les jours, faites de joies et de peines, surtout de peines d'ailleurs, puisque les gens heureux n'ont pas d'histoire … paraît-il ! Quelques contrats de mariage, des inventaires pour succession, les procès-verbaux des plaids annaux, les aveux et dénombrements des seigneurs de Hesse, des jugements de la justice de Hesse, tous ces documents authentiques bien qu'anciens sont une source riche et précieuse de renseignements concernant la vie des villageois.

 

 

           La chronique s'arrêtera le 1er août 1789, avec l'assaut de l'abbaye de Haute-Seille par une population révoltée, à la tête de laquelle figuraient des habitants de Hesse, lesquels, selon le procès-verbal du greffe du bailliage royal de Lunéville, « avoient fait sonner le tocsin chez eux pour s'assembler et venir en force assaillir l'abbaye de hauteseille pour s'en faire remettre les titres et papiers. »


           Encore un petit mot avant que vous ne démarriez votre balade à travers les âges : « Les actualités d'aujourd'hui, c'est l'histoire de demain », a écrit Raymond Queneau, romancier et poète français contemporain. Grâce au « World Wide Web », la toile d'araignée mondiale du XXIe siècle, prenez donc connaissance des actualités hessoises des époques révolues.

 

Bon   voyage  dans   l' Histoire … et  les  petites  histoires !

 

L' « historienne locale », Marie-Odile  Zdravic

 

 


 

 

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